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TRAMWAY ET TRAIN
5 octobre 2013

LGV 1

LGV 1
LGV 1 / HSL 1
Ligne de (Paris -) frontière française à Bruxelles
Thalys pris depuis l'A8 autoroute belge
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Historique
Mise en service 1997
Caractéristiques techniques
Longueur 71 km
Vitesse de référence 300 km/h
Écartement Voie normale (1,435 m)
Électrification

25 kV - 50 Hz

Nombre de voies Double voie
Signalisation TVM
Trafic
Trafic TGV, Thalys, Eurostar
Schéma de la ligne

La LGV 1 (HSL 1 en néerlandais) est une ligne à grande vitesse belge. Elle est le premier maillon du projet belge de LGV comprenant quatre projets (voir plus bas) et relie la frontière française à Bruxelles. Cet axe mesure 88 kilomètres, 71 proprement à grande vitesse (LGV 1) et 17 kilomètres de ligne modernisée (L 96N). La LGV est entrée en service le 14 décembre 1997.

La LGV a nettement diminué les temps de trajet, reliant par exemple Paris à Bruxelles en seulement 1h22, ce qui a conduit à la désertion quasi complète du trafic aérien sur cette liaison[réf. nécessaire]. En relation avec la LGV Nord, elle a également influé sur les relations de la Belgique au Royaume-Uni, permettant des liaisons à grande vitesse avec l'Eurostar.

La ligne a coûté 1,42 milliard d'euros[réf. nécessaire].

Tracé

Les trains quittent la Gare de Bruxelles-Midi en utilisant la ligne traditionnelle 96N, toutefois modernisée pour supporter des vitesses de 200 km/h1. Au niveau de Forest, les trains longent le dépôt où peuvent être contrôlés certains Thalys et Eurostar. Au kilomètre 13, à Hal, la section propre aux TGV commence, puis, après le franchissement du canal Bruxelles-Charleroi et un dernier croisement avec la ligne 96 grâce au viaduc de Lembeek, débute réellement la LGV supportant 300 km/h .

Tandis que la L96 rejoint Tubize, la ligne à grande vitesse rejoint l'A8 et suit son tracé entre Rebecq et Enghien. Au niveau de la sortie 25, la LGV se sépare de l'autoroute, prend une courbe suivant la nationale 7 et se retrouve ensuite parallèle à la ligne Bruxelles-Tournai une fois que cette dernière est passée sous cette même N7. Les deux lignes sont côte à côte sur environ 10 km. Deux échangeurs sont existants après la gare de Silly, permettant, si besoin, une transition entre les deux lignes.

C'est au niveau du deuxième échangeur que se situe le site de maintenance dit du « Coucou », à proximité de Ath. Il a servi comme quartier général lors de la construction de la ligne (entre 1993 et 1998). C'est également là que les deux lignes, la L94 et la LGV, se séparent, la première rejoignant la gare d'Ath. Un peu plus loin, la LGV emprunte le viaduc d'Arbre, entre Ath et Chièvres. D'une longueur de 2050 m, ce viaduc l'un des plus longs viaducs ferroviaires d'Europe. Il survole le canal Ath-Blaton, la Dendre, la route de Mons et la ligne Ath-Jurbise.

La ligne poursuit alors son parcours en quasi-ligne droite, en franchissant quelques ouvrages d'art. Entre Péruwelz et Leuze-en-Hainaut, la ligne passe au-dessus de l'ancienne ligne 86, devenue parcours RAVeL, ainsi que de la route nationale 60, mais passe en-dessous de la Route nationale 50. Après avoir franchi l'autoroute E42 à Maubray, elle croise la ligne 78 reliant Saint-Ghislain à Tournai. Un troisième raccordement y est présent, permettant principalement la circulation de Thalys Paris-Liège sur la dorsale wallonne via Mons, Charleroi et Namur. Après le franchissement de l'Escaut grâce à un viaduc de 483 m, et les 365 m de tranchée couvert au niveau de Bruyelle, la ligne franchit la frontière à Wannehain, au kilomètre 88. Onze kilomètres plus loin, en France, se situe le triangle de Fretin permettant les liaisons ou vers le nord (Lille, Londres) ou vers le Sud (Paris et le Sud de la France).

La LGV utilise la signalisation TVM-430. Étant donné que la ligne débouche sur le tronçon terminal de la ligne 96, équipée de la signalisation TBL SNCB, les seules rames à grande vitesse pouvant la parcourir sont les Thalys, Eurostar, et les TGV Réseau 4510 à 4529, équipés de ce système. La rame TGV IRIS 320, empruntée de temps à autre par Infrabel à la SNCF, y assure également les opérations de maintenance.

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