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TRAMWAY ET TRAIN
8 juin 2013

Ligne R du Transilien

Ligne R du Transilien
Ligne R
Bagneaux-sur-Loing IMG 0275.JPG
Une rame Z 5600 en gare de Bagneaux-sur-Loing.
Réseau Transilien
Région de Paris Sud-Est
Année d’ouverture 1849
Mise en service des premières sections
2004
Création de la ligne R
Terminus Paris-Gare de Lyon à
Montereau via Moret
Montargis

Melun à Montereau via Héricy
Exploitant SNCF
Conduite (système) Conducteur
Matériel utilisé Z 5300
(25 éléments au 05/02/2013)
Z 5600
(16 éléments au 13/08/2011)
Z 20500
(126 éléments au 25/02/2012)
Dépôt d’attache Villeneuve-Saint-Georges
Points d’arrêt 25
Longueur 164 km
Communes desservies 32
Jours de fonctionnement Tous les jours
Lignes connexes Transilien Transilien
Lignes Transilien
(RER) (A) (B) (C) (D) (E)
Transilien Ligne H du Transilien Ligne J du Transilien Ligne K du Transilien Ligne L du Transilien Ligne N du Transilien Ligne P du Transilien Ligne R du Transilien Ligne U du Transilien
(T) (4)
Secteurs Transilien
(Paris-Nord, Paris-Est, Paris Sud-Est, Paris Rive-Gauche, Paris-Saint-Lazare)

La ligne R du Transilien, plus souvent simplement dénommée ligne R, est une ligne de trains de banlieue qui dessert le sud-est de l'Île-de-France. Elle relie Paris-Gare de Lyon à Montereau (Seine-et-Marne) et Montargis (Loiret).

Lancée en 2004, la ligne est longue de 164 kilomètres1. Exploitée par la SNCF, elle transporte 60 000 voyageurs par jour ouvrable1. La majorité de la ligne se situe en Île-de-France, donc dans le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) mais l'extrémité de la branche de Montargis se situe en dehors de la région, dans le Loiret, en région Centre.

Sommaire

 

Plan de la ligne.

Histoire

Chronologie
Réalisation du réseau Paris-Lyon

Le 3 janvier 1849, est mise en service la section entre Melun et Montereau via Moret - Veneux-les-Sablons, dans le cadre de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles2.

Le 12 août 1849, la section Paris-Gare de Lyon - Melun via Combs-la-Ville est à son tour ouverte au public, dans le même cadre2. Le service s'effectuait alors avec sept relations journalières au départ de Paris pour une durée de voyage de sept heures3. L'inauguration du 12 août 18494 se fit en présence de Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République.

Le 14 août 1860, la section entre Moret - Veneux-les-Sablons et Montargis est, quant à elle, mise en service dans le cadre de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache.

Le 1er juin 1897, la section reliant Melun à Montereau via Héricy, réalisée dans le cadre du plan Freycinet, est mise en service, puis inaugurée le 27 juin 1897, dans le cadre de ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau5,6.

Cette section était destinée à renforcer la desserte de la « grande ligne Paris – Lyon » passant par Fontainebleau. Déjà à cette époque, la « grande ligne » faisait face à un trafic très chargé ; elle devait la décongestionner et proposer un itinéraire de contournement en cas d'interruptions accidentelles.

L'arrivée de la ligne à Melun entraina un profond remaniement de cette gare et la construction ou la modification de nombreux ouvrages d'art dont le pont sur l'avenue Thiers à l'entrée ouest de la gare sur lequel passaient déjà les voies de la ligne Paris – Lyon. Le franchissement de la Seine au sud-est de la ville de Melun fut rendu possible par la création d'un pont métallique d'une longueur initiale de 147,24 mètres, appelé « le Pont du Pêt-au-Diable » (littéralement la Pierre du Diable)7.

À l’ouverture de la section, treize nouvelles gares sont créées en plus des gares préexistantes de Corbeil, Melun et Montereau : Villabé, Coudray-Montceaux, Saint-Fargeau, Ponthierry - Pringy, Vosves, Livry-sur-Seine, Chartrettes, Fontaine-le-Port, Héricy, Vulaines-sur-Seine - Samoreau, Champagne-sur-Seine, Vernou-sur-Seine et la Grande-Paroisse.

Modernisation du réseau Paris-Lyon
Une locomotive BB 8500 tractant des voitures à deux niveaux, en gare de Melun, en juillet 1984.

Le 10 août 1950, les sections Paris-Gare de LyonMontereau via Moret - Veneux-les-Sablons et Melun - Héricy sont électifiées en courant continu 1,5 kV8.

Le 27 août 1950, la section MelunMontereau via Héricy est intégralement électrifiée, comme tout le réseau de banlieue de Paris-Gare de Lyon d'ailleurs, en courant continu 1,5 kV9,10.

En 1955, les gares de Boissise-le-Roi et d'Essonnes - Robinson sont ouvertes au public.

À l'horaire d'été 1961, l'on trouvait sur la section MelunMontereau via Héricy11 :

  • dans le sens Melun – Montereau, cinq trains omnibus Melun – Montereau quotidiens, plus un sixième train les samedis, dimanches et fêtes, ayant leur origine à Paris-Gare de Lyon ;
  • dans le sens Montereau – Melun, trois trains omnibus Montereau – Melun quotidiens, ainsi que deux trains Montereau – Paris-Gare de Lyon (omnibus également entre Montereau et Melun, semi-directs ensuite), plus deux trains omnibus Montereau – Melun les dimanches et fêtes.

Pour les 34 kilomètres de Melun à Montereau, le temps de parcours est alors de 34 ou 44 minutes, en fonction du matériel employé : BB 1-80 ex-PO avec voitures métalliques de banlieue 'Sud-Est' ex-PLM et Z 5100. Les BB 1-80 sont rapidement remplacées par des machines plus récentes12.

En 1965, la gare du Plessis-Chenet est à son tour mise en service.

En 1970, la section MelunVulaines est intégrée dans le périmètre des transports parisiens (rayon de validité de la Carte Orange après son introduction). À compter de cette date, la fréquence de desserte de la section MelunMontereau via Héricy qui n'avait alors rien d'une ligne de banlieue, commence à s'étoffer13.

Une rame Z 5100 en unité multiple, en gare de Montereau, en janvier 1981.

À partir de 1982, les Z 5100 cèdent la place aux Z 530012.

Le 9 mars 1988, la section Moret – Montargis est à son tour électrifiée en courant continu 1,5 kV.

En 1991, la section VulainesMontereau est à son tour intégrée dans le périmètre des transports parisiens13.

Le 1er septembre 1999, la première classe est supprimée dans tous les trains du réseau de banlieue, ainsi que dans le RER14. Elle n'était utilisée à l'époque que par 1 % des voyageurs. Elle avait déjà été abandonnée dans le métro de Paris en 1991.

Le 20 septembre 1999, le label Transilien est lancé. Il institue une norme minimale d'aménagement et de rénovation des gares et du matériel roulant, et un signe pour la caractériser de manière visible auprès du grand public. Le nom devient très rapidement une marque commerciale, à l'image du TGV, du TER ou d'Intercités, pour désigner l'offre de transport public de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) en Île-de-France15.

En 2001, la SNCF élabore une nomenclature afin de désigner les lignes Transilien non RER. Celle-ci est portée à la connaissance de la clientèle, par le biais de la publication de l'édition 2001 du plan du réseau ferré francilien, uniquement sur la version affichée en gare. Dans cette nomenclature, la SNCF désigne le réseau Transilien Paris-Lyon comme étant la « ligne K du Transilien »16.

Naissance de la ligne R

Fin 2004, la nomenclature des lignes Transilien est remaniée. Le réseau Transilien Paris-Lyon est renommé « ligne R du Transilien »16.

Entre 2005 et décembre 2008, en raison de la saturation de la gare de Lyon, un train partait de la gare de Bercy pour rejoindre Montereau en fin d'après-midi.

Jusqu'au 14 décembre 2008, le réseau de la banlieue Sud-Est présentait la particularité de faire circuler ses trains bien au-delà des frontières de l'Île-de-France, jusqu'à Montargis (Loiret) (117 km de Paris) ou à Laroche - Migennes (Yonne) (154 km). Depuis cette date, la desserte de la branche de Laroche-Migennes est devenue une desserte TER à part entière à partir de Montereau. En revanche, la « branche Montargis » ainsi que la desserte de Montereau sont restés du ressort de Transilien.

Depuis le 14 décembre 2008, sur la totalité de ses relations, la ligne a été cadencée et a vu son amplitude de fonctionnement s'étendre.

L'offre Transilien a été augmentée de 74 %, ce qui s'est traduit par une desserte toute l’année d’un train par ½ heure aux heures de pointe et d’un train par heure aux autres périodes sur les axes Paris – Montargis / Montereau par la rive gauche de la Seine et Melun – Montereau par la rive droite de la Seine (axe sur lequel la navette ferroviaire a été développée), par un train tous les ¼ d’heure dans les gares de Melun, Fontainebleau et Moret17.

Ce cadencement a ainsi permis un renforcement de 43 % de la desserte sur l’axe Montargis (+30 % le samedi, +37 % le dimanche), de 13 % sur l’axe Montereau - rive gauche de la Seine (+8 % le dimanche), de 23 % sur la rive droite de la Seine, par la création d’une navette ferroviaire omnibus entre Melun et Montereau (+58 % le samedi, +69 % le dimanche) et de +60 % pour la desserte de la gare de Melun en semaine17.

Le bâtiment voyageurs de la gare de Livry-sur-Seine, en août 2010.

Ainsi, l'offre de desserte de la « rive droite » a augmenté sur toutes les gares de cette ligne (+23 % en semaine, +58 % le samedi, et +69 % le dimanche). En semaine, toutes les gares situées entre Livry-sur-Seine et La Grande-Paroisse sont désormais desservies par 20 trains par jour dans chaque sens. Elles bénéficient désormais d'un niveau d’offre identique à celle des autres gares de même importance du réseau Sud-Est (y compris celles de la « rive gauche »), soit un train permettant de rejoindre Paris toutes les 30 minutes de h 45 à h 45 le matin17.

De plus, les « creux de desserte » (absence de desserte de certaines gares durant parfois 7 heures d’affilée), ont été supprimés ; il y a désormais un train toutes les heures toute la journée, ainsi qu'une desserte prolongée jusqu’à 23 h, contre 20 h auparavant, et un train par heure le dimanche jusqu’à 22 h17.

De plus, le conseil régional de Bourgogne ayant souhaité réduire significativement les arrêts des TER Bourgogne en Île-de-France aux heures de pointe, le STIF a repris à sa charge l’ensemble des dessertes concernées par de nouveaux trains Transilien. Les très fortes contraintes techniques, liées à la saturation de la gare de Lyon et au lancement prochain de très importants travaux qui en limiteront les capacités d’accueil, n'ont pas permis de maintenir une relation directe avec Paris sur tous les axes. Ceci a conduit le STIF à privilégier les axes les plus fréquentés, c'est-à-dire : Montargis – Melun – Paris (4 500 voyageurs par jour) et Montereau – Melun – Paris via Moret (10 400 voyageurs par jour). En conséquence, les 650 voyageurs de quatre gares principales de la liaison Montereau – Paris via Héricy bénéficiant auparavant de trains directs vers Paris sur la ligne de la « rive droite » doivent emprunter une correspondance à Melun.

Pour apporter les garanties d’une correspondance optimisée à Melun, la SNCF a mis en place :

Une rame Z 5300 en gare de Chartrettes, sur la relation Melun – Montereau via Héricy, en août 2010.
  • des correspondances assurées : étudiées de manière à ce que les voyageurs aient suffisamment de temps pour rejoindre le quai de correspondance par le souterrain) ;
  • des correspondances accompagnées : une équipe d'agents d'accueil a été installée à Melun pour aider les voyageurs à rejoindre leur quai de correspondance, et en gare de Lyon, un accueil particulier des voyageurs à destination des gares de la rive droite a été organisé pour les inciter à se positionner dans les voitures qui seront situées en gare de Melun à proximité du souterrain de correspondance avec la navette Melun – Montereau ;
  • une meilleure information en gare, en modernisant les écrans d'information voyageurs à Melun, en affectant un agent spécifiquement aux annonces sonores en gare ;
  • des correspondances fluidifiées, en créant une nouvelle sortie en gare de Melun pour faciliter la correspondance vers Héricy ;
  • des trains de grande capacité pour les trains en provenance de Montereau par la rive gauche, afin de préserver la possibilité pour les voyageurs en correspondance à Melun de voyager assis. De plus, une desserte supplémentaire de Melun dans chaque sens a en outre été convenue avec la région Bourgogne, afin d’offrir des correspondances supplémentaires et davantage de places assises aux heures de pointe ;
  • une nouvelle organisation de l'occupation des voies à Paris-Gare de Lyon, en faisant accéder tous les trains Transilien aux « voies à lettre », où les voyageurs bénéficient de correspondances plus aisées avec les lignes de métro et de RER (alors que les TER Bourgogne sans arrêt en Île-de-France et les trains Intercités arriveront ou partiront de la gare de Paris-Bercy)17.

En décembre 2009, l'offre a été ajustée en créant deux trains directs pour Paris s'arrêtant à Champagne-sur-Seine à l'heure de pointe du matin (départs à h 32 et h 32 de Champagne-sur-Seine pour des arrivées respectives à Paris-Gare de Lyon à h 10 et h 10). En effet, la suppression des dessertes directes, opérée en décembre 2008, a provoqué la colère des usagers de la ligne Melun – Héricy – Montereau, car la correspondance à Melun était pénalisante aux heures de pointe le matin, en raison de la surcharge des trains au départ de cette gare, malgré les mesures préventives mises en place par le STIF un an plus tôt, ce qui conduisit de nombreux usagers à se reporter sur les gares de l'autre ligne, notamment à Bois-le-Roi, afin de voyager dans de meilleures conditions18.

En août 2010, le tablier du pont-rail au-dessus de l'Essonne, au sud de la gare de Villabé, datant de 189519, a été remplacé par un tablier neuf et moderne.

Infrastructure

Ligne
Le viaduc de Saint-Mammès - Moret-sur-Loing, en août 2010.

La ligne R du Transilien part de Paris-Gare de Lyon et se divise en deux branches à Moret - Veneux-les-Sablons, pour aboutir aux gares de Montereau et de Montargis. Elle est traversée par 34 passages à niveau1.

Elle est le fruit de l'utilisation conjuguée des lignes ferroviaires suivantes :

Tensions d'alimentation

La ligne R est électrifiée sur la totalité de son parcours comme tout le réseau Sud-Est en courant continu 1,5 kV20.

Vitesses limites

Les vitesses limites des lignes empruntées s'étagent de 100 à 160 km/h en général, les limites les plus élevées n'étant atteintes que par les TGV et les trains V 160 (Corail...)21 :

Section Paris - Montereau par Moret

Sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, les vitesses limites observées en 2012 pour les trains V 140 et les automotrices de banlieue, en sens impair, et sur les voies directes, étaient les suivantes22 :

DeÀLimite
Paris-Gare de Lyon (Grandes lignes) Passerelle sup. Petite Ceinture (km 2,1) 90
Passerelle sup. Petite Ceinture (km 2,1) Passerelle de Charenton (km 4,0) 110
Passerelle de Charenton (km 4,0) Brunoy (km 21,1) 130
Brunoy (km 21,1) Montereau (km 78,627) 140
Section Moret - Montargis

Sur la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, la vitesse limite observée en 2012 pour les trains V 140 et les automotrices de banlieue en sens impair, est de 140 km/h de Moret - Veneux-les-Sablons à Montargis23.

Section Melun - Montereau par Héricy

Sur la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau, les vitesses limites observées en 2012 pour les trains V 140, V 16024, les TGV ou les automotrices en sens impair25, sont les suivantes :

DeÀLimite
Melun BV Melun bif. (km 58,4) 70
Melun bif. km 58,4 Livry-sur-Seine 110
Livry-sur-Seine Champagne-sur-Seine 120
Champagne-sur-Seine Vernou-sur-Seine 110
Vernou-sur-Seine Montereau P S (km 79,4) 120
Montereau P S (km 79,4) Montereau bif. (km 86,8) 140

Liste des gares

La ligne R dessert au total 25 gares, en comptant la halte de Fontainebleau-Forêt1.

Radiales
Une rame Z 5600 en gare de Nemours - Saint-Pierre, en septembre 2010.
     GareZoneCommunes desserviesCorrespondances26
    Paris-Gare de Lyon 1 Paris 12e (M) (1) (14)
(RER) (A) (D)
TER Bourgogne
Thello
TGV
    Melun 5 Melun Transilien Ligne R du Transilien
(RER) (D)
TER Bourgogne
TGV
    Bois-le-Roi 5 Bois-le-Roi, Fontaine-le-Port TER Bourgogne
    Fontainebleau-Forêt
(desserte le matin des samedis, dimanches et fêtes ; descente seulement)
5 Fontainebleau  
    Fontainebleau - Avon 5 Fontainebleau, Avon TER Bourgogne
TGV
    Thomery 5 Thomery TER Bourgogne
      Moret - Veneux-les-Sablons 5 Moret-sur-Loing, Veneux-les-Sablons TER Bourgogne
Intercités
        Saint-Mammès 5 Saint-Mammès TER Bourgogne
        Montereau 5 Montereau-Fault-Yonne Transilien Ligne R du Transilien
TER Bourgogne
    Montigny-sur-Loing 5 Montigny-sur-Loing  
    Bourron-Marlotte - Grez 5 Bourron-Marlotte, Grez-sur-Loing  
    Nemours - Saint-Pierre 5 Nemours, Saint-Pierre-lès-Nemours Intercités
    Bagneaux-sur-Loing 5 Bagneaux-sur-Loing  
    Souppes - Château-Landon 5 Souppes-sur-Loing, Château-Landon Intercités
    Dordives * Dordives  
    Ferrières - Fontenay * Ferrières-en-Gâtinais  
    Montargis * Montargis Intercités

(Les gares en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions)

Navette
Une rame Z 5300 en gare de Montereau, en août 2010.
   GareZoneCommunes desserviesCorrespondances26
    Melun 5 Melun Transilien Ligne R du Transilien
(RER) (D)
TER Bourgogne
grandes lignes
    Livry-sur-Seine 5 Livry-sur-Seine, Vaux-le-Pénil  
    Chartrettes 5 Chartrettes  
    Fontaine-le-Port 5 Fontaine-le-Port  
    Héricy 5 Héricy  
    Vulaines-sur-Seine - Samoreau 5 Vulaines-sur-Seine, Samoreau  
    Champagne-sur-Seine 5 Champagne-sur-Seine, Thomery  
    Vernou-sur-Seine 5 Vernou-la-Celle-sur-Seine  
    La Grande-Paroisse 5 La Grande-Paroisse  
    Montereau 5 Montereau-Fault-Yonne Transilien Ligne R du Transilien
TER Bourgogne

(Les gares en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions)

Exploitation

Une rame Z 5600 en gare de Bourron-Marlotte - Grez, en septembre 2010.

La ligne R est une ligne exploitée par la SNCF, qui fonctionne de h à h du matin environ, tous les jours de l'année, à l'aide des rames de type Z 5300, Z 5600 et Z 20500.

Exceptionnellement, le service peut devenir continu, c'est-à-dire effectué 24 h/24, à l'occasion d'évènements importants comme la Fête de la musique et la nuit du Nouvel An. À cette occasion, le service spécial est assuré toutes les heures entre h et h du matin, entre Melun et Montereau via Moret - Veneux-Les-Sablons, par deux trains partant à h et presque h du matin.

Ces trains, accessibles depuis Paris par la correspondance avec les trains spéciaux du RER D en leur gare terminus de Melun, desservent toutes les gares du parcours excepté Fontainebleau-Forêt.

Noms des missions

Les codes missions de la ligne R du Transilien sont composés de quatre lettres. En apparaissant sur les écrans d'affichage (Infogare) et sur le fronton des trains, ils permettent de faciliter la compréhension des différentes missions assurées. Depuis le 12 décembre 2008, chaque lettre a une signification bien particulière, suite à la refonte complète de l'ancien système.

1re lettre : destination du train

La première lettre renseigne sur la destination finale du train.

2e lettre : type de desserte

  • A : Au départ de Paris, dessert toutes les gares de Melun à Montereau via Moret - Veneux-Les-Sablons
  • E : Semi-direct sur la relation Paris – Montargis dessert en plus Fontainebleau-Forêt
  • I : Semi-direct sur la relation Paris – Montargis
  • O : (pour Omnibus) dessert toutes les gares du parcours sur la relation Melun – Montereau via Héricy
  • O : Au départ de Montereau, dessert toutes les gares jusqu'à Melun via Moret - Veneux-Les-Sablons puis direct Paris
Une rame Z 5300 en gare de Vulaines-sur-Seine - Samoreau, en août 2010.

3e lettre : itinéraire du train

  • D : Desserte directe entre Paris et Melun puis entre Melun et Montereau via Héricy27
  • H : Via Héricy
  • M : Via Moret - Veneux-les-Sablons, Direct entre Paris et Melun

4e lettre : précisions sur la desserte du train

Quatre voyelles différentes peuvent prendre la place de cette dernière lettre.

  • A : train circulant du sud vers le nord ;
  • E : train de la branche de Montargis, ne desservant que les gares de Paris-Gare de Lyon, Melun, Fontainebleau-Avon, Moret - Veneux-Les-Sablons, Nemours - Saint-Pierre et de Souppes - Château-Landon et Montargis ;
  • I : train de la branche de Montargis, ne desservant que les gares de Paris-Gare de Lyon, Melun, Fontainebleau-Avon, Moret - Veneux-Les-Sablons, Nemours - Saint-Pierre et de Souppes - Château-Landon, Ferrières-Fontenay, Dordives et Montargis ;
  • O : train circulant du nord vers le sud ;
  • U : train de la branche de Montargis, ne desservant que les gares de Paris-Gare de Lyon, Melun, Fontainebleau-Avon et toutes les gares de Moret - Veneux-les-Sablons à Montargis excepté Ferrières - Fontenay et Dordives.

Tableau des codes missions

DestinationsCodes missions
Montargis GAME, GAMO, GEME, GEMU, GIME, GIMO, GIMU, GOMO
Montereau KAMO, KEMO, KODO, KOHO
Paris-Gare de Lyon PIMA, PIME, PIMU, PODA, POMA, POMU,
Moret - Veneux-les-Sablons YAMO, YOMA
Melun ZODO, ZIRE, ZOHA,

En italique, sont indiquées les missions non régulières mises en place en cas de perturbations et/ou travaux

Plan de transport de la ligne

En 2012, le plan de transport de la ligne R se caractérise notamment en semaine par la circulation de 120 trains quotidiens1.

Heures de pointe
Une rame Z 20500 en gare de Bois-le-Roi, en août 2010.

Dans le sens de la pointe (le matin vers Paris, le soir vers la banlieue), l'exploitation de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris – Montereau, un aller (le soir) ou un retour (le matin) tous les demi-heures, omnibus à partir de Melun (code PIMA vers Paris, code KEMO vers la province, si desserte Transilien) ;
  • sur la relation Paris – Montargis, un aller (le soir) ou un retour (le matin) toutes les demi-heures, s'arrête à Melun puis desserte variable (codes POMA vers Paris, codes GAME/GEMU/GOMU vers la province) ;
  • sur la relation Melun – Montereau, un aller (le soir) ou un retour (le matin) toutes les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (code ZOHA vers Melun, code KOHO vers la province).

En contre-pointe (le matin vers la banlieue, le soir vers Paris), l'exploitation de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris – Montereau, un aller (le matin) ou un retour (le soir) tous les heures, omnibus à partir de Melun (code POMA vers Paris, code KEMO vers la province, si desserte Transilien) ;
  • sur la relation Paris – Montargis, un aller (le matin) ou un retour (le soir) toutes les heures, s'arrête à Melun puis desserte variable (codes POMA vers Paris, codes GAME/GEMU/GOMU vers la province) ;
  • sur la relation Melun – Montereau, un aller (le matin) ou un retour (le soir) toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (code ZOHA vers Melun, code KOHO vers la province).
Heures creuses

Aux heures creuses ainsi que les samedis, dimanches et fêtes, l'exploitation de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris – Montereau, un aller-retour toutes les heures, omnibus à partir de Melun (code PIMA vers Paris, code KEMO vers la province, si desserte Transilien) ;
  • sur la relation Paris – Montargis, un aller-retour toutes les heures, s'arrête à Melun puis desserte variable (codes POMA vers Paris, codes GAME/GEMU/GOMU vers la province) ;
  • sur la relation Melun – Montereau, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (code ZOHA vers Melun, code KOHO vers la province).
Information en temps réel

Certaines gares de la ligne sont équipées du système d’information Infogare, financé par la région Île-de-France et le Syndicat des transports d'Île-de-France : des écrans situés sur les quais et dans les gares informent en temps réel les voyageurs de l’heure de passage des trains ainsi que des perturbations qui peuvent intervenir sur la ligne. Les autres sont équipées d'un système d'affichage présentant les numéros des trains plutôt que les codes missions.

Matériel roulant
Articles détaillés : Z 5300, Z 5600 et Z 20500.
Une rame Z 5300 en gare de La Grande-Paroisse, en août 2010.

La ligne R est assurée aujourd'hui par des rames Z 5300, Z 5600 et Z 20500. Le matériel roulant de la ligne est partagé avec celui de la ligne D du RER.

Les Z 5300 sont actuellement en cours de remplacement par les Z 20500, venant des lignes H, J et L. Certaines Z 20500 en provenance de la ligne P, et Z 5600 en provenance de la ligne C du RER, devraient remplacer les derniers exemplaires.

Ateliers
Article détaillé : Ateliers du RER et Transilien.

Le matériel roulant de la ligne R est entretenu dans les ateliers de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne.

Personnel d'exploitation
Agents de conduite
La cabine de conduite d'une rame Z 20500, en mai 2011.

Les agents de conduite ne sont pas uniquement affectés à la ligne R. En effet, les conducteurs de la ligne, peuvent également assurer des trains sur les autres lignes dépendant de la région de Paris-Sud-Est comme la ligne D, par exemple.

Gestion de la ligne

La gestion opérationnelle de la ligne R est assurée par les agents du Centre opérationnel Transilien (COT) des lignes D et R. Le COT est situé au sein de l'ex-Centre régional des opérations ou CRO de Paris Sud-Est à la gare de Lyon.

Le COT des lignes D et R a pour objectif d'assurer l'exécution du plan de transport des lignes RER D et Transilien R, en prenant si nécessaire les mesures visant à optimiser la gestion des moyens tant en matériel (trains) qu'en personnel (agents de conduite,...), que ce soit en situation normale comme en situation perturbée. Le plan de transport exprime les souhaits exprimés par le STIF, l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France en termes d'horaires, de dessertes des trains... et détermine entre autres la composition des trains (train court ou long).

Le COT gère également les perturbations qu'elles soient d'origine interne à la SNCF (train en panne, train avarié...) ou d'origine externe (tirages abusifs de signaux d'alarme, vandalisme, agression, obstruction de la fermeture des portes, intempéries, accident de personne...), quitte à adapter le plan de transport afin de permettre un retour à la normale du trafic, le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions, en supprimant le minimum de trains et en tentant de réduire les retards. De ce fait, il est également chargé de communiquer à la clientèle, les informations concernant l'état du trafic et, si nécessaire, ses conséquences sur le plan de transport (trains retardés, supprimés, mise en place de bus de remplacement), afin de pouvoir lui offrir la meilleure qualité de service possible.

Circulation des trains

La circulation des trains proprement dite est gérée par les régulateurs du Centre opérationnel de gestion des circulations (COGC) de Paris-Sud-Est.

Les COGC contrôlent des secteurs de circulation et des postes d'aiguillage, de technologie très variée, du poste mécanique des années 1930 au poste d'aiguillage à relais à commande informatique (PRCI). Ils dépendent de la branche SNCF Infra, et sont chargés de l'exploitation de l'ensemble des circulations ferroviaires qu'elles soient SNCF (TER, Transilien, Fret...) ou d'autres entreprises ferroviaires, tout en garantissant un accès équitable à toutes ces activités et entreprises, pour le compte de l'entreprise Réseau Ferré de France (RFF), propriétaire des voies du réseau ferré national depuis 1997.

Le COT des lignes D et R est ainsi un des clients du COGC de Paris-Sud-Est, au même titre que le sont les Centres de gestion du TER Bourgogne et de la LGV Sud-Est.

Trafic
En gare de Paris-Gare de Lyon, en février 2009.

La ligne R du Transilien transporte en moyenne 60 000 voyageurs par jour ouvrable en 20121.

Tarification et financement

La tarification de la ligne est identique à celle en vigueur sur tout le reste du réseau et est accessible avec les mêmes titres de transport. Le prix d'un billet Île-de-France varie en fonction de la distance. Comme pour toutes les autres relations Transilien, un carnet de dix tickets offre 20 % de réduction sur le plein ou demi-tarif.

Cependant, les tarifs fixés par le STIF (Carte Orange, Carte Intégrale, billet Île-de-France...) se limitent bien à l'Île-de-France. Les gares de la « branche Montargis » sont assimilées à des gares de banlieue et non TER Centre en raison de l'enclavement de cette ligne située au nord-est du Loiret et non reliée aux autres lignes de la région.

Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la SNCF. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le STIF, présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques28.

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