Ligne 3 du T Zen
|
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
|
Cet article ou cette section contient des informations sur un projet de transport en Île-de-France.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les événements approchent.
|
T Zen ligne 3 | |
---|---|
Réseau | T Zen |
Date d’ouverture | 2016 |
Terminus | Paris (Porte de Pantin) Livry-Gargan (Gargan) |
Conduite (système) | Conducteur |
Points d’arrêt | environ 20 |
Longueur | 10 km |
Temps de parcours | 30 min |
Distance moyenne entre points d’arrêt | 500 m |
Communes desservies | 8 |
Jours de fonctionnement | Tous les jours |
Fréquentation (moy. par an) |
30 000 |
Lignes connexes | 1 2 3 4 5 |
modifier |
La ligne 3 du T Zen est un projet de ligne de transport en commun en site propre qui vise à relier Paris (”Porte de Pantin) à Livry-Gargan1. La mise en service est prévue pour 20162.
Sommaire |
Le projet
Le projet de ligne 3 du T Zen répond à un besoin de créer une offre de transport en commun plus performante, plus moderne et de plus grande capacité sur la RN 3, axe structurant de la Seine-Saint-Denis3.
- 8 décembre 2010 : validation du dossier d'objectifs et de caractéristiques principales (DOCP) ;
- Du 2 mai au 8 octobre 2011 : concertation préalable ;
Organisée par le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) et le Département de la Seine-Saint-Denis, elle avait pour objectif d’informer et de recueillir les contributions et suggestions du public sur ce projet4;
- 2e semestre 2011 : schéma de principe et dossier d’enquête publique ;
- 7 décembre 2011 : approbation du bilan de la concertation par le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF)
Lors de son conseil d'administration, conforté par le bilan de la concertation, il a confirmé la poursuite du projet, en prenant en compte les enseignements de la concertation (une adhésion générale au projet d’un T Zen sur la RN 3, qui s’est traduite notamment par une forte mobilisation du public, un accord sur le tracé proposé, de Paris 19ème à la gare de Gargan aux Pavillons-sous-Bois, avec une préférence marquée pour un terminus ouest à Porte de Pantin (station T3), un souhait de prolongement du tracé du T Zen 3 vers l’Est, en direction de Vaujours et une adhésion aux principes de réaménagements de la RN3 (requalification urbaine, démolition de l’autopont Polissard à Bondy, etc)), et autorise le département de Seine-Saint-Denis, maître d’ouvrage du projet à mener toutes les études nécessaires à la préparation de l’enquête publique qui devrait avoir lieu fin 20124.
- Fin 20132 : enquête publique ;
- Fin 2013 : études approfondies ;
- Fin 2015 : début des travaux ;
- 2016 : mise en service escomptée2,5.
Le coût prévisionnel du projet est estimé à 180 millions d’euros pour les infrastructures (voies, aménagements urbains, stations). Il ne comprend pas le coût du matériel roulant (rames du T Zen 3), estimé entre 8,25 et 11 millions d’euros, qui sera financé par le STIF5.
Tracé et stations
La ligne permettra, à sa mise en service, de mailler entre elles la ligne T3 est du tramway et la ligne 5 du métro à Pantin, la future Tangentielle Nord à Bobigny (station Bobigny-La-Folie), la ligne T1 du tramway à Noisy-le-Sec et la ligne T4 du tramway à Livry-Gargan.
Elle empruntera 60 % de l’itinéraire de l’actuelle ligne de bus RATP 147 qu'elle remplacera partiellement. Cette ligne traversera les communes de Paris (19e arrondissement), Pantin, Romainville, Bobigny, Noisy-le-Sec, Bondy, Les Pavillons-sous-Bois et Livry-Gargan6.
Le projet T Zen 3 prévoit 20 stations environ, mais leur emplacement n’a pas été défini précisément à ce stade. La distance moyenne entre deux stations sera d’environ 500 mètres5.
Le terminus occidental sera en correspondance avec le tramway T3b pour une meilleure liaison avec Paris. Des correspondances seront également assurées avec les lignes de bus parisiennes. Deux implantations sont possibles pour ce terminus : soit à la station Porte de Pantin, soit à la station Jules-Ladoumègue5.
Dans le secteur du pont de Bondy, le projet T Zen 3 prévoit une optimisation complète des correspondances avec les autres modes de transports en commun (tramway T1 et 9 lignes de bus)5.
Enfin, le terminus oriental sera créé à la station de tramway Gargan, située sur la commune des Pavillons-sous-Bois, afin de permettre une bonne correspondance avec le T45.
Exploitation
L'exploitation de la ligne 3 du T Zen est susceptible d'être mise en appel d'offre par le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF). Mais la CGT RATP conteste fortement toute idée de mise en appel d'offre7 dans la mesure où il s'agit d'un prolongement vers l'ouest de la ligne de bus RATP 147 dont 60 % de l'itinéraire et 70 % de la charge sont repris par la ligne T Zen 3. Sur les 10,8 kilomètres de l'itinéraire, 8 kilomètres sont actuellement assurés par le 147 du centre bus des Pavillons-sous-Bois. Sur les 2,8 kilomètres restants, on trouve des portions des itinéraires des lignes 330 et 151. Par conséquent c'est sur 97 % de son itinéraire que le futur T Zen 3 reprend celui de lignes de bus RATP pour lesquelles l'entreprise publique conserve l'exploitation jusqu'au 31 décembre 2024 aux termes de l'article 5 de la loi n° 2009-1503 du 8 décembre 2009 relative à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports 8.
La ligne T Zen 3 aura une fréquence de six minutes aux heures de pointe, et des horaires calqués sur ceux du métro3.
La tarification des lignes T Zen sera identique à celles des réseaux de bus franciliens et accessibles avec les mêmes abonnements. Un ticket t+ permet un trajet simple quelle que soit la distance avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et dernière validation. En revanche, un ticket validé dans un bus ne permet pas d'emprunter le métro ni le RER.
Le financement du fonctionnement des lignes (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par les exploitants des lignes. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques9.
Il est prévu que 30 000 voyageurs emprunteront chaque jour cette ligne6.